Table ronde "1989-2019 trente ans de dictature au Soudan"

Table ronde sur les manifestations actuelles et l’histoire politique et sociale du Soudan

1er mars 2019, 18h-20h, ENS Lyon. Avec Iris Seri-Hersch (AMU Iremam). Evénement organisé par des militant.e.s soudanais.e.s de Lyon, en partenariat avec des étudiant.e.s de l’ENS. La table ronde sera ouverte ensuite par une discussion libre avec la salle. Organisateurs : Réseau-Activistes-Soudanais de Lyon / ItnérENS

Depuis le 19 décembre, des manifestations importantes ont lieu au Soudan, parties de la ville d’Atbara, pour gagner l’ensemble du pays. Alors que certains parlent d’émeutes faisant suite à la longue pénurie de pain et de carburant, ce mouvement est surtout un mouvement populaire sans précédent, qui rassemble la population, toutes régions et statuts confondus, unis autour du slogan “tesqut bes” (la chute et rien d’autre), contre la dictature d’Omar Al-Bachir. Les manifestations continuent, malgré la répression, les arrestations, les blessés et les morts. C’est donc à partir de ces événements que nous vous invitons à nous rejoindre le 1er mars autour de plusieurs intervenants, pour parler de l’actualité soudanaise, et revenir sur l’histoire politique et sociale du pays. “1989-2019", c’est 30 ans de dictature, 30 ans de cauchemar, de misère et de farce, 30 ans de violations systématiques et généralisées des droits de l’homme, depuis le coup d’État d’Omar Al-Bachir, qui a instauré un régime militaire, islamiste, corrompu et raciste. Rappelons qu’Omar Al-Bachir est poursuivi par la Cour Pénale Internationale pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerres au Darfour. La complicité de l’État français, ainsi que la situation des réfugiés soudanais et de la communauté soudanaise en exil, seront aussi abordés.

Un film d’une vingtaine de minutes, réalisé par Nasruddin Gladeema, sera projeté, et la table-ronde sera animée par divers intervenant.e.s, dont le journaliste Rashid Saeed, la militante pour les droits des femmes Fatima Pola, la chercheuse Iris Seri-Hersch et des membres de la communauté soudanaise en exil.

Année
2019