Journée d'études "La grande aventure de l'écriture"

Dans le cadre de l'exposition "Chemins d'écriture", du 19 septembre 2014 au 24 janvier 2015, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille.

22 novembre 2014, 14h-18h30 sous la direction scientifique de Remo Mugnaioni (AMU/IREMAM). Regards croisés entre historiens et spécialistes de la mythologie ou de l’épigraphie, cette journée d’étude se propose d’évoquer quelques grandes problématiques autour de l’écriture et de l’écrit, depuis ses origines en Mésopotamie jusqu’à ses usages particuliers dans la civilisation égyptienne, les traditions bibliques, la culture grecque ou le monde arabe.

"La naissance de l’écriture en Mésopotamie : histoire, mythes, dieux et déesses", par Remo Mugnaioni (Aix-Marseille Université/IREMAM). "L’écriture et la mort en Egypte", par David Lavergne (Aix-Marseille Université). "Ecrire dans la tradition du judaïsme", par Philippe Cassuto (Aix-Marseille Université, IREMAM). "L’épigraphie arabe", par Ghani Alani, Lauréat du prix Unesco-Sharjah pour la culture arabe 2009. "L’écriture grecque", par Didier Pralon, philologue (Aix-Marseille Université).

L'exposition : à l’heure des écritures numériques, les Archives départementales des Bouches-du-Rhône ont invité Anne Zali et Annie Berthier, spécialistes du sujet, à réunir documents d’archives et pièces de musées autour de ce questionnement "pour qui, pourquoi et comment écrit-on ?". Pour la première fois une exposition sur l’Ecriture est produite par un service d’archives et non une bibliothèque. Pour la première fois ce sont les documents originaux, uniques et manuscrits et non les ouvrages imprimés qui sont montrés et étudiés pour aborder ce sujet. Le cheminement commence par une installation multimedia proposée par l’artiste vidéaste Dominik Barbier. Dans l’ambiance d’une grotte, une statuette aborigène, un fragment d’écorce pygmée ou encore un rouleau éthiopien dialoguent avec les œuvres d’Agathe Larpent, plasticienne invitée : on évoque ici l’invention de la surface, l’invention du geste, et celle du signe. Puis les documents d’archives entrent en scène. Chartes et cartes médiévales accompagnent étiquettes de momie et clous de fondation pour évoquer l’écriture comme mémoire du nom et du sol, affirmation d’identité, marquage de territoire…

Année
2014