Culturemondes 5 printemps après (2/4) : Les armées, arbitres des révolutions. _ Une émission préparée par Tiphaine de Rocquigny et Audrey Rameau. Le Parlement égyptien, élu en décembre, s’est réuni pour la première fois dimanche. Ce n’était pas arrivé depuis juin 2012. L’exécutif gouvernait en effet sans Assemblée depuis sa dissolution par le Conseil suprême des forces armées, le CSFA. Ce cercle de généraux a pris le pouvoir après la chute de Moubarak en février 2011. Objectif affiché : assurer la transition démocratique et organiser des élections libres. Mais depuis le coup d’Etat de l’armée en juillet 2013, qui a entrainé la destitution du président et Frère musulman Mohammed Morsi, le maréchal Al-Sissi dirige l’Egypte d’une main de fer. L’opposition islamiste mais aussi laïque a été décimée, ses leaders emprisonnés et souvent exécutés. L’armée règne désormais en maitre et le nouveau Parlement est, de l’avis de tous, la simple chambre d’enregistrement des décisions d’Al-Sissi. Alors la parenthèse démocratique est-elle définitivement refermée ? L’Egypte d’Al-Sissi est-elle vraiment plus autoritaire, plus répressive encore que celle de Moubarak ? Et la multiplication des attentats revendiqués par l’Etat islamique dans le pays est-elle susceptible de déstabiliser le régime ? Plus largement, quel rôle ont joué et continuent à jouer les différentes armées –égyptiennes, syriennes, libyennes- dans les bouleversements politiques actuels ? Comment se positionnent-elles et quelle peut, quelle doit être leur place dans des périodes de transition ? Lundi : Tunisie : exemplaire mais fragile démocratie Mardi : Les armées, arbitres des révolutions Mercredi : Monarchies du golfe : le Printemps étouffé Jeudi : Jeunesses arabes : les illusions perdues Ecoutez l'émission \(Durée moyenne : 49 minutes\) sur le site de France Culture A noter la participation de Saïd Haddad, spécialiste de la Libye et chercheur associé à l’Iremam. En savoir plus sur Saïd Haddad
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